CARNET DE VOYAGE EN NAMIBIE
 

Notre voyage en Namibie a eu lieu en octobre-novembre 2005. A part deux nuits passées à l'hôtel à Windhoek nous avons voyagé en 4x4 avec tente sur le toit. Dans cette page nous relatons notre voyage en essayant de vous faire partager notre découverte.

NB dans ce récit nous parlons peu du camping car, reportez vous à la page d'accueil sur le lien :motorhome - camping car ou 4X4.

 

V 21/10 Trajet avec Air France jusqu'à Johannesburg puis South African Airways jusqu'à Windhok.

 

S 22/10 Windhoek (prononcez wintok, ce nom est d'origine afrikaaner). Que dire de Windhoek ? Que c'est une ville sans grand caractère, relativement moderne avec peu de points d'intérêt. L'influence allemande se fait sentir sur quelques monuments. Retenons simplement que la Namibie était colonie allemande jusqu'en 1918 puis est passée sous influence sud africaine jusqu'en 1989.

Windhoek a été pour nous une halte à l'arrivée et au départ. Nous y avons trouvé de quoi faire le plein de nourriture avant de nous mettre en route. Petit détail pratique, les supermarchés des centres commerciaux sont ouverts le dimanche, mais ne comptez pas trop sur les boutiques qui les entourent et surtout pas sur les boutiques du centre ville.

Nous avons séjourné à la pension Steiner, située au centre ville. Étape sympa, tenue par une famille d'origine allemande. Enceinte close et gardée en permanence.

 

D 23/10 Nous partons pour Etosha que nous atteindrons vers 16h. (important : le parc ferme avec la nuit). A la station service de Otjiwarongo nous sommes accueillis par des jeunes très sympas qui nous demandent d'où nous venons (ah Zidane!) se présentent, nous demandent nos prénoms, etc.. Très sympas jusqu'au moment où ils nous présentent des fruits gravés avec les prénoms. Difficile de s'en débarrasser!. Surtout dites tout de suite que vous n'avez besoin de rien et en général ils n'insistent pas.

Voici l'entrée d'Etosha, inscription à l'entrée auprès d'une ranger à moitié endormie (il faut pouvoir s'assurer, à la sortie que vous avez payé toutes les nuitées). Après quelques centaines de mètres dans Etosha nous voyons notre première girafe, majestueuse. Sa tête dépasse des arbres qu 'elle broute, puis des springboks, steinboks. Arrivée au camp de Okakuejo et premier arrêt devant le point d'eau pour observer une troupe de zèbres qui s'abreuvent. Nous nous installons rapidement au bout du camp. Nous repartons au point d'observation. Ce sera un festival : troupes d'éléphants, de zèbres, de springboks, des phacochères, puis un face à face éléphants rhinocéros. Plus tard des lions et des hyènes. Et nous avons dormi, bercés par les barrissements des éléphants et les feulements des lions. Un excellent moment.

 

24/10 Toute la journée nous sillonnerons Etosha, observant les animaux. Un gros éléphant broute au loin, bien tranquillement le long d'une rivière à sec. Il rejoindra un petit point d'eau qu'il s' appliquera à transformer en mare de boue dont il va s' asperger longuement. A droite un troupeau de zèbres reste à distance quand soudain l'un deux donne l' alerte. Une lionne se faufile dans les herbes, apparaissant puis disparaissant. Sans le cri des zèbres nous ne l'aurions pas remarquée. Nous pensons qu'elle va traverser la route pour aller au point d'eau mais rien. Finalement nous trouverons six lionnes à l'ombre de buissons. A 10 mètres on ne les voyait pas, à 4m on n'en voyait qu'une. Cette petite troupe allait passer les heures les plus chaudes à l'ombre. Une photo prise à moins de 4 mètres , fenêtre ouverte, grosse sensation. Notre repas est pris dans un enclos où l'on peut descendre de voiture. Ça fait du bien de se dégourdir les jambes mais on est contents, dans cet univers de hautes herbes, d'avoir refermé la porte de l'enclos sans voir surgir un fauve.

Nous passerons la soirée à Halali, au centre du parc. Peu de monde dans ce camp, presque autant que de blocs de sanitaires. Un plongeon dans la piscine, nous n'y serons que tous les deux. A la tombée de la nuit nous nous rendons au point d'eau où nous verrons encore beaucoup d'animaux dont des hyènes.

 

M 25/10 Nous explorons la partie est d'Etosha. Beaucoup d'herbivores: bubales, élands, girafes, gnous, oryx, ainsi que des autruches, vautours, marabouts.... Nous passons en sous-bois, les arbres sont massacrés. C'est l'indice du passage des éléphants, confirmé par la présence de leurs énormes déjections. Une famille est là, sous des arbres, elle passera ensuite derrière notre camion avec ses tout-petits. A quelques centaines de mètres nous avons cru percevoir un léger mouvement. Marche arrière, des lionnes dorment sous un arbre, certaines sur le dos avec une patte mollement appuyée sur une branche. Nous les retrouverons une heure plus tard un peu plus éveillés. Les points d'eau du nord sont souvent très fréquentés, jusqu'à plus d'une centaine de bêtes. Nous passerons la nuit au camp de Namutoni dans lequel se promenaient phacochères et Suricates. Par contre peu de vie au point d'eau où nous n'observerons qu'une troupe d'éléphants qui vient se baigner et manger des roseaux mais quelle impression quand un grand mâle vient vers vous vous expliquer que vous êtes seulement tolérés.

 

Me 26/10 Départ pour Rundu, étape vers la bande de Caprivi. Nous repassons au point d'eau d'Andoni, très fréquenté. A la porte du parc, contrôle de sortie: le garde demande la preuve du paiement de l'entrée et des nuitées. Il manque un ticket enlevé à Namutoni, pas moyen de joindre le camp, il faudrait repayer. Enfin voici le ticket de Carte Bleue. Nous partons au milieu de vastes plaines et des grands troupeaux de vaches. Puis ce sont des séries de cases sommaires qui longent la route au bord de laquelle sont présentés les produits à vendre : espèce d'orange à la peau très épaisse, poteries, bois, hautes tiges utilisées pour faire des enclos. Des chèvres en liberté coupent la route. Ça et là de petites constructions en parpaings, les cuca stores proposent de la bière. Nous arrivons enfin à Rundu. C'est l'heure de la corvée d'eau et les habitants convergent vers les points d'eau avec leurs ustensiles. Nous installons dans le camping d'un lodge, sur les berges de l'Okavango. Je demande à la propriétaire du lodge si elle est allemande, elle me répond un peu sèchement qu'elle est native de Namibie mais que ses arrières grands parents étaient allemands. Nous tournons notre camion pour que la tente donne sur le fleuve. Les sanitaires sont installés au bord du fleuve et nous avons vue sur les hippos en prenant notre douche .A la tombée de la nuit, comme chaque soir le vent se lève mais là nous aurons un tel coup de vent pendant deux minutes que notre tente de toit s'est repliée et que tout son contenu a été éparpillé par le vent. Assis sur une vieille pirogue retournée, qui a été creusée dans un tronc d'arbre nous sirotons notre apéritif quand nous entendons, 2 mètres en contrebas, sur le fleuve, le grognement d'hippos. Un contrôle poussé nous rassure, la berge est trop abrupte pour qu'ils montent à cet endroit. Nous apprendrons qu'ils sont venus la nuit précédente manger les grandes herbes de la prairie qui jouxte notre camping, dommage que ce soir là ils ne soient pas venus.

 

J 27/10 Départ pour la bande de Caprivi. Une longue route droite dans ce corridor de 400km. La route est presque constamment bordée de villages de cases, souvent entourées d'une palissade de bois ou de grandes herbes. Quelques arrêts pour manger ou se dégourdir les jambes. Où que vous vous arrêtiez, même si aucune vie humaine ou case n'est en vue, vous pouvez quasiment être sûrs de voir apparaître des enfants. A Kongola nous prenons la piste vers le Botswana. Voici les chutes de Popa Falls ne nous ont convaincrons pas, peut être parce que nous étions à la fin de la saison sèche et que leur débit était limité. Visite du Namili National Park, qui s'étend le long du Zambèze. Superbes baobabs, éléphants et rhinos.

 

V 28/10 Visite du Mudumu national park. En voulant visiter le village de Lizauli ,ous sommes victimes d'un supercherie sympathique. Un panneau très approximatif (on dit cela après) nous indique le village que nous visiterons sous la conduite d'un gamin de 16 ans, l'aîné de tous les marmots qui nous entourent gentiment. Les parents sont aux champs et les ainés gardent les petits qui eux mêmes s'occupent des tout petits (un gamin de 5 ans peut porter son frère de 2ans). On voit comment on construit une hutte, comment on pile le mil. Ces gens ne possèdent que leur case et quelques ustensiles vraiment de base. Mais la visite est trop vite faite et nous rendons compte que ce panneau sommaire est là pour capter le touriste et que nous ne sommes pas au vrai village..Déçus, nous décidons de nous reposer à la piscine du camp. Un hippo nous tirera de nos réveries. Notre intention initiale, en allant dans la bande de Caprivi était de passer au Botswana et d'y visiter le parc de Chobé mais nous renonçons à ce périple qui nécessiterait encore bien de la route.

 

s 29/10 Retour vers le nord ouest via Etosha. La piste qui nous ramène vers katima Mulilo est très poussiéreuse. Même en ralentissant nous ne pouvons éviter de soulever un énorme nuage de poussière d'autant plus gênant que c'est l'heure de la corvée d'eau (il y en a manifestement une autre le soir). Beaucoup de gens convergent vers des points d'eau situés parfois à plusieurs kilomètres. Les récipients vont du simple pot à des fûts placés sur un traineau de bois que tirent deux boeufs, signe évident de richesse. A katima Mulilo une boucherie de plein air est installée au bord de la route. Pas de réfrigérateur ni de protection contre la poussière et les insectes.

Nous poursuivons notre route vers Etosha. Le repas de midi est pris sur une petite aire ombragée. Comme d(habitude des enfants apparaissent mais reste, cette fois ci, groupés à distance respectueuse. Un gamin, maigrichon, au teint terreux et à la mine patibulaire parle manifestement de nous, s'enhardit et nous lance 'you're not welcome". Peut être un enfant soldat, reste des mouvements qui on secoué cette région proche de l'Angola jusqu' 2002 où "la situation s'est normalisée après la signature en avril 2002 du cessez-le-feu entre le gouvernement angolais et l'Unita" (source le site du ministère des affaires étrangères : conseils aux voyageurs". Nous provoquerons une ruée des enfants vers nous quand nous leur donnerons un bidon d'eau vide qui me sera littéralement haraché des mains par une fillette qui serrera ce trésor très fort contre elle.

d 30/10 Nous passerons une nouvelle journée à Etosha dans le camp de Namutoni. La pluie est tombée depuis notre passage et des flaques se sont remplies. Les herbivores que nous avions vus en petits groupes ont commencé à se regrouper dans les plaines. Le point d'eau est peu fréquenté. Seule une troupe d'éléphants viendra se baigner et manger les roseaux du point d'eau puis ce sera le vide. Il semble bien que ce point d'eau de ce camp soit le moins intéressant des 3.

 

 

L31/10 Départ pour Opuwo, étape avant les chutes d'Epupa. L'arrivée dans cette ville a été un moment surprenant. Enorme fréquentation à la grande station service : des femmes himbas à la peau enduite de terre rouge et ne portant qu'un semblant de pagne en peau de chèvre côtoyaient des femmes hereros vêtues de longues robes de couleur avec jupons. Tout ce petit monde voulait nous vendre des produits (colliers, bracelets, fruits, ...). Surprise par les cheveux blonds et lisses de ma femme , une petite herero les lui a caressés. Nous avons passé la nuit dans un camping communautaire aussi sympathique que vide.

 

M 1/11 Départ pour Epupa Falls au bord du Kunéné, à la frontière de l'Angola. Piste correcte en cette saison sèche avec un petit passage dans le sable. Les himbas que nous avons rencontrés nous ont souvent fait signe de nous arrêter : ils réclamaient quelques chose. Himbas veut dire mendiant. Nous avons rencontré de grands troupeaux de vache et de chèvres. L'arrivée à Epupa est semblable à celle d'une oasis : aprèsla piste au milieu des buissons voici tout en bas les palmiers, le fleuve et les chutes. Superbes chutes dans une gorge. Le jour de notre arrivée l'eau passait dans des petits canaux dans lesquels nous avons pu nous tremper sans risque. Le lendemain ils étaient à sec. Là aussi un petit camping communautaire est installé au bord du Kunéné, à proximité immédiate des chutes. Nous avons vécu près des himbas. Un petit stand propose des colliers, statuettes etc... Prix intéressants, pas de sollicitations intempestives.

 

M 2/11 Départ pour le sud. A midi nous sommes à Opuwo où nous mangeons dans un restaurant tenu par un français, c'est d'après un guide le seul digne de ce nom. Bon repas de poisson. Le propriétaire nous explique comment il s'est installé ici et y a fondé une famille. Nous le quittons pour Sesfontein qui est distant de 120km. Plus de deux heures plus tard la piste devient très caillouteuse, franchit une montagne et se dirige vers le soleil. Un doute nous assaille : sommes nous sur la bonne piste? Nous installons le GPS que nous avions négligé jusqu'alors.. Nous sommes partis plein ouest. Demi tour pour Opuwo où nous finissons par nous faire indiquer le bon chemin (les panneaux pour Sesfontein ont été enlevés pendant les travaux sur la route. Il est trop tard pour arriver avant la nuit : la piste est dangereuse de nuit avec des hauts de cote très marqués, avec les passages de rivière qu'on ne voit qu'au dernier moment et enfin les animaux.

 

M 3/11 Départ pour Palmwag, oasis dans le désert du Namib. Quel contraste avec le désert où nous n'avons vu que des dromadaires, des autruches et des springboks. Nous obtenons un emplacement qui donne directement sur l'oasis. Pour l'instant pas d'animal en vue, nous allons nous balader, nous baigner à la piscine. Et c'est l'arrivée de quelques éléphants du désert qui viennent se rafraîchir et brouter de hautes herbes. Nous les observerons longtemps avant qu'ils ne repartent dans le désert.

 

J 4/11 Nous faisons le plein à la station service installée en plein désert et partons pour la côte des squelettes via Twyfelfontein. Nous escaladons le site rupestre avec un guide, il commence à faire chaud. Un petit rafraîchissement, un repas dans un lodge situé pas loin. Ce lodge, parfaitement intégré dans le paysage est un exemple de ces lodges luxueux ou même très luxueux qui existent en Namibie. Nous nous remettons en route pour la côte des squelettes. Nous atteignons la porte du parc du Nabib Naikluft et nous enregistrons (ce n'est pas donné). Le désert est beau, quelques animaux par ci par là et enfin les premières welwitchias. Ces plantes grasses survivent, véritables fossiles survivent dans le désert. Nous continuons vers la côte mais le sable commence à voler au travers de la route, le brouillard apparaît. Ce brouillard est une condensation de l'air humide et froid de la mer. On n'y voit plus très loin. Nous atteignons enfin la route qui longe la cote et qui mène à Swakopmund. Mais la visibilité est vraiment trop faible. Petit moment d'inquiétude, ne risquons nous pas le sandblast, vent chargé de sable qui vous décape les voitures jusqu'à la tôle et qui dépolit les vitres? Ces risques ne sont pas assurés. Inquiets nous faisons demi tour et décidons d'aller à Swapkopmund par l'intérieur des terres. Nous passons la nuit à Khorixas où il fait plutôt froid (ça vaut aussi pour l'accueil).

 

S 5/11 On fonce vers Henties Bay sur la côte des squelettes. Beau temps un peu frais à cause de l'océan. Nous atteignons Cape Cross et ses colonies d'otaries à fourrure. Il y en a des centaines, bruyantes et malodorantes. Des mères allaitent leurs petits, de gros mâles se prélassent au soleil. Et des chacals rôdent repérant des nouveaux nés égarés ou dont la mère est à la pêche. Nous en verrons deux disparaître dans l'intestin de ces prédateurs. Juste au dessus de la plage une croix marque le point du premier débarquement en Namibie. Nous gagnons Swapokopmund avec ses monuments allemands. Nous y achetons, dans une boutique des sculptures en bois dont une splendide girafe de plus d'un mètre qui trône maintenant dans notre salon. Prix particulièrement intéressant.

 

Walvis Bay nous accueille mal, il fait gris, pas très chaud et un vent de sable mêlé au brouillard nous met le moral à zéro. Même pas un flamant rose à l'horizon. Plutôt déprimés nous décidons d'aller passer la nuit à l'hôtel. Le premier auquel nous nous adressons est tenu par des français, occasion d'avoir un avis motivé sur la Namibie. Nous dînons dans un restaurant sur pilotis au dessus de la mer, au dessus des oiseaux attirés par des projecteurs.

 

D 6/11 Le beau temps nous réveille. Face à notre chambre les flamants roses vaquent à leurs occupations. Nous partons explorer la vallée des Welwitchias, ces plantes, véritables fossiles végétaux, qui développent leurs deux feuilles dans le désert. Paysages lunaires garantis. Un terrain de camping dans un vallon. Nuit à Walvis.

 

L 7/11 Nous voici à Sesriem. Le camp est plein, nous avons droit au camping annexe, sans ombre et bien en face du groupe électrogène. Nous allons au canyon de Sesriem profond des ses, non six longueurs de courroie soit 30m. La rivière Tsauchab l'a creusé. Qu'on est bien au frais au fond, nous remontons le canyon jusqu'à ce qu'une mare boueuse nous barre le chemin et nous laissons un groupe partir en balade vers le sud. Trop chaud pour nous.

 

 

L 8/11 Nous n'avons pas le courage de nous lever à 5 heures bien que nous soyons réveillés. Tant pis nous ne verrons pas le lever du soleil sur les dunes de Sossusvlei. Dès 5h30 les portes du parc s'ouvrent aux seuls véhicules des campeurs. et c'est la première ruée. Une heure plus tard ce seront les véhicules de tous les lodges des alentours qui seront libérés. Il reste alors à parcourir 50 km jusqu'à un premier parking où s'arrêtent les 2 roues motrices, les 4 derniers kilomètres nécessitent un 4x4 et une expérience de la conduite dans le sable profond.

Nous voici au second parking : départ à pied pour le Vlei. Nous marchons au milieu des dunes et voici le vlei, cuvette asséchée recouverte d'une croûte de sel. Un arbre mort donne un impression supplémentaire de désert. Pendant le retour nous nous ensablons : un conducteur local nous nous desensable en 10 secondes. Petit commentaire si vous souhaitez faire la Namibie en voyage organisé : intéressez vous au mode de transport. Nous avons vu des touristes harassés dans des bétaillères. A l'arrivée au camp le soir pas des visages fermés, pas d'entrain. C'est un tel groupe de 18 personnes qui a fait les derniers kilomètres de piste sablonneuse sur le pick-up d'un 4x4!

 

M 9/11 Début de la remontée vers Windhoek. Nous faisons halte au Hardap Dam. Pas terrible, peu d'animaux, des aménagements d'une tristesse à crever.

 

M 10/11 Nous voici au Dan Viljoen park. C'est beau, bien aménagé, gardé (c'est près de Windhoek). De grandes ballades (il n'y a pas de prédateurs) et nous verrons beaucoup d'animaux dont des chacals (et pas de chacaux), des dik dik, sorte de petite antilope et des babouins.

 

J 11/11 Retour à Windhoek. Derniers achats, nous regrettons de ne pas les avoir faits en route, ici les prix sont très élevés en comparaison de ceux que nous avons connus à Epupa et même à Swakopmund. Les rares belles choses sont à un prix délirant. Achat de quelques timbres à la poste, le bâtiment ne présente absolument aucun intérêt même si certains guides en parlent.

 

V12/11 Départ pour Paris via Johannesbourg.

Et si nous refaisions ce voyage ?

  • Nous irions juqu'au parc de Chobé au Botswana,
  • Nous passerions plus de temps auprès des himbas à Epupa falls
  • Nous ne mettrions pas les pieds au Hardap Top resort
  • Nous passerions encore moins de temps à Windhoek
  • Nous ferions certainement le circuit canyon près de Walvis Bay.